L’Express propose cette semaine un dossier sur les psychothérapies que je ne retiendrai pas comme un modèle de vulgarisation. Les différents courants y sont représentés sans grande clarté, que ce soit dans leur démarche ou dans les indications respectives. Le lecteur, qu’il soit client, patient, souffrant, sceptique ou récalcitrant, n’y trouvera certainement pas les réponses idéales.
La psychothérapie au sens large concerne 9,5% de la population selon l’INPES et dure moins d’un an dans 60% des cas. L’approche psychanalytique est toujours privilégiée en France (30%), ce malgré le vécu persécutif bruyant de ses représentants, et une « amélioration » est rapportée dans 58% des cas.
Nous avons donc le droit à une énième définition des différents représentants psy (chiatres, chanalystes, chologues, chothérapeutes), une description approximative des branches psychothérapeutiques divisées de manière contestable (TCC, psychanalyse, humaniste, interpersonnelle, développement personnel), une mise en garde contre les dérives potentielles, notamment sectaires, et enfin une présentation de la psychologie positive appliquée au domaine de l’entreprise (j’entends déjà hurler les éternelles sirènes). Des suppléments sont disponibles sur internet, notamment un article sur le succès des magazines psy et une tribune qui permet à Jean Cottraux de répondre aux internautes ainsi que de faire la promotion de son dernier livre.
Psychologue, psychiatre… qui fait quoi?
Ces entreprises qui po-si-tivent
Le Pr Jean Cottraux, psychiatre, répond aux questions des internautes