Il a dit « malentendu » ?

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Il est tout à fait possible d’apprécier la psychiatrie technico-scientifique, d’être profondément sceptique à l’égard de la psychanalyse – et, pourtant, de trouver que rien ne va dans cet article faussement réconciliateur d’Alexis Bourla.
Loin d’apaiser les débats, il illustre surtout comment la rhétorique scientifique peut servir de vernis-neutralité à un projet politique parfaitement situé.

Je vous propose de le décortiquer, point par point, pour montrer à quel point ce texte, sous couvert de « clarification », naturalise des choix organisationnels, minimise des controverses réelles et psychologise les contradicteurs.
Bref : comment un « malentendu » peut parfois en cacher un autre, bien plus structurant.


1. Le cadrage général : du conflit politique au « malentendu »

Dès le début, ce cher Alexis pose la scène : beaucoup « d’affects », de « turbulences », des gens qui « ne s’écoutent plus ». Puis il dévoile sa grande trouvaille :

« ce qui nous oppose n’est pas idéologique… c’est un immense malentendu. »

C’est tellement pratique !

  • Si c’est un malentendu, il n’y a plus vraiment de désaccord politique ou éthique à assumer.
  • Ceux qui critiquent les centres experts, la data, la gouvernance, deviennent des gens pleins de peur, d’imaginaire, d’affects, mais pas des contradicteurs rationnels.
  • Lui, en revanche, se place du côté de la « réalité » : réalité juridique, technique, organisationnelle, etc.

Autrement dit : vous avez des angoisses, j’ai des faits.
Sauf que, comme on va le voir, ses « faits » sont très sélectionnés et parfois franchement discutables.


2. Le « diagnostic sans soin » : un vrai problème maquillé en quiproquo

Il cite des phrases plutôt sévères sur les centres experts : diagnostic sans soin, « Canada Dry des soins », etc. Puis il nous explique :

« un avis spécialisé n’a jamais eu vocation, dans aucune discipline, à se substituer au soin. (…) L’endocrinologie ne remplace pas le médecin traitant, etc. »

Là aussi, la manœuvre est assez évidente :

  • Les critiques parlent d’expérience vécue : des patients qui obtiennent un diagnostic et des recommandations sophistiquées, puis retournent dans des dispositifs saturés, sans adaptation réelle de la prise en charge.
  • Il nous répond sur un plan théorique : « mais enfin, un centre expert n’a jamais eu vocation à…« .

Le grand classique parmi les classiques : quand on vous parle de ce qui se passe, vous répondez par ce qui est censé se passer.

Un peu plus loin, il déplace grossièrement la charge de la preuve :

« Pour clore ce malentendu, il faudrait demander aux plus critiques s’ils estiment qu’il y a (ou non) des difficultés diagnostiques en psychiatrie. »

Alors que la vraie question est plutôt :
Est-ce que les centres experts, tels qu’ils sont organisés et financés aujourd’hui, améliorent réellement les trajectoires de soin ? Et à quel coût ?

Sur ce point, on a justement des infos récentes montrant que la communication autour des centres experts a été sérieusement embellie pour influencer les politiques publiques : la Fondation FondaMental a exagéré l’impact de ses centres (−50 % d’hospitalisation, 18 milliards « économisables »), ce qui a été repris dans une proposition de loi, puis épinglé par Le Monde pour usage « trompeur » de données scientifiques.

Donc le problème n’est pas que des cliniciens seraient « perdus dans leurs affects » : il y a un vrai débat sur la robustesse des preuves brandies pour justifier ces dispositifs.


3. Le secteur : grand récit, petite réécriture de l’histoire

Sur le secteur, notre Alexis reconnaît honnêtement l’apport historique, mais… mais… très vite :

« Le secteur a parfois contribué, involontairement, à sa propre fragilisation. (…) Par idéal, par conviction humaniste, certains courants ont voulu anticiper le virage ambulatoire intégral… »

Traduction :
Ce n’est pas la faute des politiques qui n’ont pas financé les lits ni les équipes, c’est un peu la faute de ceux qui ont voulu trop vite désinstitutionnaliser.

J’aime quand il est fort le café, mais là il est imbuvable :

  • Il déplace la responsabilité des choix budgétaires et structurels (réductions de lits, sous-financement chronique, injonctions contradictoires) vers des courants professionnels qui auraient été trop idéalistes.
  • Il oublie que les mêmes pouvoirs publics qui ferment des lits sont très intéressés par les promesses de dispositifs « innovants, efficients, data-driven » censés réduire les hospitalisations – précisément l’argument utilisé dans la communication autour des centres experts.

Là encore, on a une réécriture qui dépolitise ce qui est en fait un choix de modèle de système de santé.


4. « Les centres experts ne prennent rien à personne » : l’argument magique des enveloppes fléchées

Lisez-moi ça :

« Les centres experts sont financés par des enveloppes dédiées, extérieures au budget des secteurs (…) L’argent injecté dans la recherche en psychiatrie aurait pu aller en cardiologie, mais en aucun cas dans les soins. »

Sur le plan rhétorique, c’est très habile, mais intellectuellement, c’est ultra bancal :

  • Les enveloppes « fléchées » ne tombent pas du ciel.
    Elles sont le résultat de choix politiques et de plaidoyers. Si une fondation ou un réseau pousse très fort un modèle (centres experts, plateformes, etc.), ce lobbying contribue précisément à la création de ces lignes budgétaires.
    Écrire ensuite : « on n’a rien pris à personne, c’était soit la cardiologie soit nous », c’est un peu circulaire.
  • Même si l’argent vient d’un autre guichet, il y a un coût d’opportunité humain :
    Les médecins, psychologues, IDE, data managers affectés aux centres experts ne travaillent pas dans les CMP ou les unités d’hospitalisation. Les internes, thésards, post-docs, temps de chef de service consacrés à ces dispositifs ne sont pas extensibles. Dire que « les centres experts ne détournent aucune ressource » est donc, au mieux, très incomplet…
  • L’argument « si ce n’était pas nous, ce serait la cardiologie » sert surtout à naturaliser la hiérarchie entre « recherche » et « soins de base » : comme si financer la prise en charge quotidienne, l’accompagnement, les équipes de secteur n’était jamais une option politique sérieuse.

5. « La science n’est pas l’ennemi de l’humain » : personne n’a dit ça

Sur la partie « science comme menace », Alexis oppose :

  • D’un côté, des phrases spectaculaires (fascisme, psychiatrie vétérinaire, idéologie totalitaire…).
  • De l’autre, la sagesse : « la psychiatrie moderne est bio-psycho-sociale », « aucune équipe sérieuse ne veut supprimer la parole », etc.

C’est comme répondre à une critique du sous-financement des soins psychiatriques :
« Mais enfin, personne n’est contre la santé mentale, il existe une grande cause nationale pour ça. »

En revanche, Alexis évite soigneusement :

  • La question de quel type de science on parle, avec quels biais de publication, conflits d’intérêts, narratifs d’efficacité.
  • Le fait que des institutions estampillées « scientifiques » ont été accusées d’utiliser des résultats fragiles pour porter un projet de réforme du système (généralisation des centres experts, promesse de −50 % d’hospitalisations, 18 milliards d’économies…).
  • La pseudo-intégrativité du modèle affiché « bio-psycho-social » qui, en pratique devient surtout un triptyque à très fort gradient biologique, où le bio occupe trois salles, deux couloirs et l’open-space, tandis que le psycho loue un coin de table et que le social n’a pas passé la sécurité à l’accueil.

On peut être parfaitement favorable à la pharmacologie, aux biomarqueurs, à la neuroimagerie, et trouver problématique qu’on transforme ces outils en storytelling politique, avec un vernis de neutralité scientifique.


6. La partie « data » : de la naïveté à la contre-vérité

Là on tombe sur le morceau le plus fragile de son argumentaire.

Il explique en substance :

  • que les assureurs n’ont jamais accès aux données de santé, que c’est illégal et « techniquement impossible »
  • que la pseudonymisation + DPO + HDS rendent les dérives impossibles
  • que ce qu’imaginent les critiques (données consultées, vendues, échangées) est « non seulement interdit mais techniquement impossible ».

Mais ce n’est tout simplement PAS VRAI.

  • Les fuites massives de données de santé existent bel et bien.
    2021 : fuite des données médicales d’environ 500 000 personnes en France, avec publication sur Internet, rappelée par la CNIL.
    2024-2025 : violations de données à très grande échelle (Free, France Travail, Viamedis, Almerys…), dont celles de deux opérateurs de tiers payant concernant plus de 33 millions de personnes.
    Donc non, ce n’est pas « techniquement impossible » que des données de santé (ou très proches : identité + couverture santé, etc.) soient compromises.

  • La CNIL sanctionne régulièrement des acteurs de santé pour des manquements à la sécurité et à la légalité des traitements.
    Amende de 800 000 € envers Cegedim Santé pour traitement de données de santé sans autorisation et problèmes de sécurité.
    Mise en demeure de plusieurs établissements pour sécuriser l’accès au dossier patient informatisé.
    Si tout cela était « techniquement impossible », la CNIL n’aurait absolument rien à faire.

  • Présenter les infrastructures de données comme quasi invulnérables et les risques comme purement imaginaires est donc, au mieux, une vision extrêmement optimiste, au pire, une négation de faits bien documentés.

On peut être favorable aux entrepôts de données de santé pour la recherche et en même temps refuser ce discours rassurant quasi-magique qui disqualifie a priori les inquiétudes de patients et de soignants.


7. « Ce n’est pas un combat politique »… sauf que si, Alexis

Dans la section « combat politique », ça se moque des expressions sur « hégémonie », « logique néolibérale », etc., puis :

« L’idée d’un plan coordonné pour détruire le soin public ne correspond à aucune réalité organisationnelle. Ce n’est pas un combat politique. »

Là encore, quel glissement :

Personne n’a besoin d’un « plan coordonné » pour qu’il y ait un enjeu politique.

Les choix de financer des centres experts plutôt que des équipes de secteur, conditionner des réformes à des promesses d’économies gigantesques, fermer des lits en s’appuyant sur des projections fragiles sont évidemment des choix politiques.

Dire « ce n’est pas politique parce que c’est dans le public et financé par l’État » revient à oublier que l’État lui-même est un acteur politique, avec des priorités, des lobbys, des rapports de force.

Encore une fois, notre auteur transforme un désaccord sur l’orientation de la psychiatrie publique en simple problème d’imaginaire mal informé.


8. La conclusion consensuelle : « nous voulons tous la même chose »

Le clou du spectacle, tout en douceur :

« Nous voulons tous la même chose. (…) Nous avons tout à gagner à nous comprendre. »

Il s’agit d’une formule typique de pacification rhétorique :

  • Gommer les conflits d’intérêts, les divergences de vision, les enjeux de pouvoir.
  • Renvoyer les tensions à un déficit d’explication et d’information.

Sous-texte : si vous aviez bien compris le fonctionnement des centres experts, de la data, du DPO, vous seriez d’accord avec moi.


Bref

Alexis ne veut faire de mal à personne, évidemment, mais son texte fonctionne comme un récit de légitimation, pas comme une analyse équilibrée :

  • il psychologise les opposants (« peurs », « affects », « attachement affectif », « imaginaire »)
  • il surestime la robustesse et la neutralité de la science telle qu’elle est mobilisée
  • il minimise radicalement les risques liés aux données
  • il dépolitise ce qui est, très clairement, un choix de modèle de système de soins.

Je le répète mais on peut donc parfaitement :

  • être défavorable à la psychanalyse,
  • être favorable aux psychotropes bien utilisés, aux biomarqueurs, à la recherche clinique, aux modèles bio-psycho-sociaux,
  • et malgré tout trouver cet article dangereux, parce qu’il sert d’armature idéologique à une vision très particulière de la psychiatrie :

une psychiatrie technocratique, centrée sur des dispositifs « experts » et des infrastructures de données, présentés comme neutres, indiscutables, et surtout… apolitiques.

Paye ton stabilisateur d’humeur

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Une étude finlandaise a tourné quelques jours sur les réseaux sociaux mais il me semble que nous sommes tous passés un peu vite à autre chose. Cette étude est pourtant riche d’enseignements, qui vont à contrecourant de nos idées et pratiques courantes…


L’étude visait donc à déterminer quelles doses d’antipsychotiques et de stabilisateurs de l’humeur sont associées à une diminution du risque de rechute sans augmenter de manière significative le risque d’hospitalisation non psychiatrique chez les personnes atteintes de trouble bipolaire.

Les chercheurs ont utilisé des registres nationaux de santé finlandais pour identifier des personnes âgées de 15 à 65 ans atteintes de trouble bipolaire entre 1996 et 2018. Les antipsychotiques étudiés comprenaient l’olanzapine, la rispéridone, la quétiapine et l’aripiprazole, tandis que les stabilisateurs de l’humeur comprenaient le lithium, l’acide valproïque, la lamotrigine et la carbamazépine. L’utilisation de médicaments a été divisée en trois catégories de doses variables dans le temps : faible, intermédiaire et élevée. Les critères d’évaluation étudiés étaient le risque d’hospitalisation psychiatrique (rechute) et le risque d’hospitalisation non psychiatrique (innocuité du traitement).

Alors oui, comme souvent, il y a des limites. La cohorte est grande (plus de 60 000 personnes) et les registres sont de haute qualité dans ce pays mais ils ne contiennent pas certaines informations cliniques importantes et notamment les mesures de concentrations des médicaments étudiés. De même les traitements non médicamenteux ne sont pas pris en compte (psychothérapies par ex.). Le critère principal d’évaluation, ce sont les hospitalisations, sans distinction du type d’épisode (maniaque, dépressif etc.) et sans mesure de la sévérité des symptômes ou de la qualité de vie. Les hospitalisations non psychiatriques peuvent également être influencées par d’autres facteurs. Cependant, la petite astuce du design intra-individuel semble compenser certains biais…


Voici donc les résultats pour les antipsychotiques :

ARIPIPRAZOLE

Il ressort comme le plus efficace en termes de prévention des rechutes (hospitalisations psychiatriques) parmi les antipsychotiques. Les meilleurs résultats sont obtenus avec les doses intermédiaires (entre 13,5 et 16,5 mg/j), mais les doses « faibles » (< 13,5 mg/j) sont également efficaces. Aucune augmentation du risque d’hospitalisation pour motif non psychiatrique est retrouvée avec des doses inférieures à 16,5 mg/j.

OLANZAPINE

L’efficacité sur la réduction des hospitalisation psychiatriques apparait dès les doses « faibles » (< 9 mg/j) et intermédiaires (entre 9 et 11 mg/j), mais l’augmentation du risque d’hospitalisation pour motif non psychiatrique apparait également dès les « faibles » doses.

RISPÉRIDONE

Seule une dose « faible » (< 4,5 mg/j) est associée à une diminution des hospitalisations psychiatriques et le risque d’hospitalisation pour motif non psychiatrique augmente quelle que soit la dose.

QUÉTIAPINE

Quelle que soit la dose, cette molécule n’est associée à aucune diminution du risque d’hospitalisation pour motif psychiatrique, et, quelle que soit la dose, le risque d’hospitalisation pour motif non psychiatrique augmente.


Et les résultats pour les autres stabilisateurs d’humeur :

LITHIUM

Il est le plus efficace parmi les médicaments étudiés pour réduire les réhospitalisations psychiatriques. Cette efficacité est retrouvée à des doses « faibles » (< 810 mg/j), intermédiaires (entre 810 et 990 mg/j) ou élevées (> 990 mg/j). Il est le seul à ne pas être associé à une augmentation des hospitalisation pour motif non psychiatrique, les doses « faibles » et intermédiaires étant même associées à une diminution de ce risque.

CARBAMAZÉPINE

Le risque d’hospitalisation psychiatrique diminue aux doses « faibles » (< 360 mg/j) et intermédiaires (entre 360 et 440 mg/j) sans augmenter le risque d’hospitalisation non psychiatrique (à ces mêmes doses).

LAMOTRIGINE

Le risque d’hospitalisation psychiatrique diminue avec les doses « faibles » (< 180 mg/j) et intermédiaires (entre 180 et 220 mg/j) mais le risque d’hospitalisation pour motif non psychiatrique augmente quelle que soit la dose.

VALPROATE

Le risque d’hospitalisation psychiatrique diminue avec les doses « faibles » (< 900 mg/j) et intermédiaires (entre 900 et 1100 mg/j) mais le risque d’hospitalisation pour motif non psychiatrique augmente quelle que soit la dose.

Pour conclure et en se basant sur ces résultats dans le trouble bipolaire, le meilleur rapport efficacité/innocuité sur la base des réhospitalisations est obtenu avec le lithium et l’aripiprazole. Les résultats concernant la quétiapine sont franchement inquiétants.


MES POINTS DE VUE

Aucune étude n’a valeur de parole divine, la mienne non plus, mais il est tout de même irritant de constater que le LITHIUM soit encore considéré comme l’un des médicaments les plus dangereux utilisés en psychiatrie alors qu’il est au contraire l’un des moins dangereux, notamment comparé aux antipsychotiques. Le LITHIUM n’est pas le tueur de reins et de fœtus que les vendeurs d’antipsychotiques nous agitent sous le nez depuis plus d’un demi-siècle. Il y a des règles à respecter en termes de lithiémie et de surveillance certes, mais qui sont loin d’être inaccessibles aux humbles prescripteurs que nous sommes.

Concernant l’ARIPIPRAZOLE, nous sommes encore trop à le considérer comme un psychotrope un peu « light » alors qu’il n’est ni un placebo, ni totalement dénué d’inconvénients. Lorsqu’on n’est pas contrarié par de l’akathisie ou d’autres symptômes extra-pyramidaux, ou encore par ses effets parfois perturbateurs sur le sommeil, c’est franchement une bonne affaire en comparaison des autres antipsychotiques.

La CARBAMAZÉPINE est également très redoutée par les prescripteurs en raison de son potentiel d’interactions médicamenteuses, de réactions allergiques ou neurologiques. J’ai d’ailleurs fini par quasiment l’éliminer de mes prescriptions au profit de la LAMOTRIGINE et du VALPROATE mais je pense aujourd’hui que c’est une erreur.

Enfin, la QUÉTIAPINE était déjà très moyennement recommandable dans la schizophrénie, et devrait selon moi rejoindre officiellement la catégorie des substances antidépressives et sédatives au côté des MIRTAZAPINE, MIANSÉRINE et autres AMITRIPTYLINE (je ne sais jamais où caser le Y) tant ces résultats sont troublants. 

L’étude en question est accessible ici : https://doi.org/10.1111/acps.13762

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TOURNENBOUCLE : Glen Campbell – Wichita Lineman (1968)

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