L’hypersensibilité interpersonnelle se manifeste généralement par des craintes d’être abandonné·e, par une forte sensibilité aux signes de rejet et par une difficulté à tolérer la solitude. Ceci conduit paradoxalement à ressentir à la fois un intense besoin des autres et un besoin tout aussi intense de s’en protéger. Si ce phénomène est le plus souvent associé au diagnostic de trouble de la personnalité borderline, il peut aussi se rencontrer dans d’autres contextes, post-traumatiques par exemple, ou dans l’anxiété sociale.
John G. Gunderson & Paul S. Links (2014). Handbook of Good Psychiatric Management for Borderline Personality Disorder, American Psychiatric Publishing (Washington DC).
Gunderson, J. G., & Lyons-Ruth, K. (2008). BPD’s interpersonal hypersensitivity phenotype: a gene-environment-developmental model. Journal of personality disorders, 22(1), 22–41.
Quelles sont les solutions adaptées ? Merci.
Principalement les outils de psychothérapie
Bonjour, merci pour ces fiches claires et très visuelles sur le sujet ! je souhaiterai les utiliser dans mon travail (psychologue), Est-ce possible ?
Bonne journée à vous
Oui absolument. c’est le but de la démarche.
Bonjour, effectivement cela semble plutôt évident vu de l’extérieur, mais vu de l’intérieur ce n’est pas si évident. Et puis comprendre l’enchaînement c’est bien pour éviter certains comportements, mais parfois c’est clairement ingérable, le combat interne est trop fort.
Merci à vous pour vos fiches.
Je suis diagnostiquée Borderline par une thérapeute du bout des lèvres car paraît il il ne faut pas mettre d’étiquette. Pourtant j’aurais bien aimé travailler sur moi-même à partir d’une base solide, pas à partir de rien.
Aussi je peux dire qu’aucun thérapeute et j’en ai vu des dizaines n’a trouvé avec moi la bonne méthode. Je ne sais pas si je peux dire qu’ils ont échoués ou que c’est moi qui ai échoué.
Finalement je m’en sors totalement seule en affrontant le réel le plus souvent douloureusement. Mais il semblerait que je sois endurante.
Bonjour Marie,
Cela est dommage pour vous. Avoir une étiquette ne veut pas dire s’y enfermer. Mais c’est justement ce qu’il faut pour comprendre et aller vers le changements. Le problème de l’endurance, c’est qu’elle use petit à petit. Ce n’est pas une question d’échecs de qui que se soit, c’est une rencontre qui ne se fait pas. La relation au psy fait partie intégrante de la thérapie, c’est primordial. Ne perdez pas des années de vie à vous battre contre vous-même, toute seule.
Allo Dorio. Vous confirmez ma théorie. Le seule moyen d’éviter la descente directe vers la dépression, c’est que la personne avec qui nous connectons….soi nous même 🙂
Bonjour
Je me reconnais dans ce schéma, j’ai fait également des années de suivi psy avec divers psys et je n’ai jamais eu de diagnostic officiel et finalement ça ne ma jamais concrètement aidé. C’est en écoutant une émission de radio sur le sujet que je me suis identifié à ce trouble de personnalité, je possède la plupart des symptômes et ce depuis l’adolescence voir l’enfance et à l’age de 43 ans je n’ai jamais pu avoir de relation durable de couple. C’est une succession d’échecs ou à chaque rupture j’ai envie de mourir, car la douleur intérieure est insupportable, j’ai envie de sauter par la fenêtre face à cet échec répétitif et à cet intense besoin de l’autre. Je traverse ces crises horribles me sépare, fait tout pour m’en remettre de nouveau , je retrouve une forme d’équilibre en étant seul et de nouveau, puis je suis forcément attiré par une personne, je vis une relation très intense très fusionnelle, à laquelle je mets un terme rapidement, car je me retrouve dans une dépendance obsessive et ingérable tout me fait mal c’est une torture émotionnelle. Je sais plus quoi faire, comment arriver à rompre cette boucle infernale qui mine toute possibilité relationnelle de couple pour moi. C’est triste, car par ailleurs j’ai beaucoup de qualités, mais dans ce domaine, c’est vraiment ingérable pour moi, tout me fait trop mal.
Bonjour Ola,
J’espère que vous allez bien.
Est-ce que vous vous aimez?
Je connais bien ce trouble pour en être moi-même doté.
J’ai 40 ans dans quelques mois et ai passé ma vie sur un grand huit émotionnel dont je pensais les autres responsables. Pour finir par comprendre que les autres n’ont sur moi que le pouvoir que je leur donne. Plus je m’aimais moins j’avais besoin des autres, plus je m’aimais plus j’avais besoin de moi, moins les autres étaient une souffrance et moins leur comportement me touchaient.
Depuis que je m’aime j’arrive a m’accrocher moins fort aux autres. Au lieu de provoquer leur départ ou partir, je me surveille, j’explique comment je fonctionne et je continue chaque jour à renforcer mon amour propre.
Gardez espoir vous allez trouver votre solution j’en suis sur vous la chercher.
Bonne journée
Bonjour,
Je me reconnais dans ce schéma infernal du sentiment de rejet/abandon. Des fois en quelques jours, le cycle tourne et je ressens une grande souffrance intérieure, avec un sentiment de grande solitude interne, impression d’être incomprise de tous, trop différente, que je fais peur aux autres, et que je finirai ma vie complètement seule. Quand je me dis cela c’est ce qu’il y a de pire, cela me procure une grande tristesse et me ronge de l’intérieur. J’ai peur de ne jamais trouver la bonne personne avec qui construire vraiment et qui m’acceptera comme je suis avec cette complexité.
J’ai comme OLA eu de nombreuses relations, qui se finissent quasi toutes en dépendance affective. Je ne sais plus quoi / comment faire : l’amour me rend tellement heureuse mais je ne veux plus revivre un échec, et rester seule me rend triste à force, même si c’est bien de faire un break et prendre du temps pour soi même.
Dois-je vivre au jour le jour sans me prendre la tête et profiter et puis on verra? Ou avez-vous une méthode pour réellement trouver l’amour de sa vie et garder ce bonheur?
Ou avez-vous une méthode pour trouver la paix intérieure etant ainsi?
Je n’ai pas de méthode universelle pour trouver l’amour ou la paix intérieure, et d’un certain coté, c’est tant mieux.
Bonjour,
Je suis un éducateur dans une institution où un résident (borderline) qui se montre parfois violent. Etant professeur de karaté depuis 10 et pratiquant depuis bientôt 30 ans. J’amène la proposition à ce qu’elle puisse venir se défouler sur un pao coussin de frappe. Je constate et elle me le confirme que cela lui fait du bien. Je commence à lui enseigner le karaté ou elle présente des difficultés de Psychomotricité, elle évolue très vite et bien. Mes collègues exprime une réticence et une peur de subir une violence plus grave du fait à ses apprentissage et sa pathologie. Pour ma part j’ai le sentiment que c’est plutôt une bonne chose pour elle ( reprendre une estime de soi, une dépense d’énergie ou de stress, une meilleur concentration, une alternative à ses mauvais comportement, …), merci pour vos avis !
Ronald