Les effets secondaires extrapyramidaux sont des phénomènes fréquemment associés à la prise de neuroleptiques et se traduisent par de troubles de la motricité. Ces manifestations peuvent aussi bien se produire précocement (ex. dystonie aigüe) que plus tardivement (ex. dyskinésie tardive). Certains peuvent devenir extrêmement stigmatisants (parkinsonisme) tandis que d’autres peuvent se confondre avec les symptôme du trouble censé être soigné.
- Lohr JB, Eidt CA, Abdulrazzaq Alfaraj A, Soliman MA. The clinical challenges of akathisia. CNS Spectr. 2015 Dec;20 Suppl 1:1-14; quiz 15-6. doi: 10.1017/S1092852915000838. PMID: 26683525.
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- Dayalu P, Chou KL. Antipsychotic-induced extrapyramidal symptoms and their management. Expert Opin Pharmacother. 2008 Jun;9(9):1451-62. doi: 10.1517/14656566.9.9.1451. PMID: 18518777.
- Sachdev PS. Neuroleptic-induced movement disorders: an overview. Psychiatr Clin North Am. 2005 Mar;28(1):255-74, x. doi: 10.1016/j.psc.2004.10.004. PMID: 15733622.
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Comment peut on appeler cela un médicament qui provoque une telle monstruosité d’effet digne de frankenstein.
Soigner des patients en leur donnant des effets secondaires aussi graves peut on appeler cela des soins ?
Des fois on se demande bien si les psychiatres soignent leur patient ou torture les patients au nom d une pseudo science, bien sur toujours en faisant le bien. Cela serait bien de peser le nombre de patient qui vont mieux et ceux qui décèdent des effets des médicaments. Une grande partie des psychiatres serait alors dans le déni car ils n auraient pas le courage que de voir les dégâts qu ils causent. Combien de vies sauvées pour combien vies brisées par la psychiatrie ?
Merci pour votre travail exceptionnel, en tant que médecin mais également éducateur. Grâce à vous, j’ai pu commencer à soutenir au mieux (et non soigner) une de mes proches. Chacune de vos fiches est un trésor.
À chaque sevrage abrupt des neuroleptiques je souffre d’un akastesie aigu. Comprenez moi bien, c’est une forme de torture insoutenable. Je considère qu’après plus que quarante ans de traitement par la force ou et la coercition que j’ai développé une dépendance à ces merdes. L’akastesie peut mener à la suicidalitė ou l’homicide.
Je vous réfère en toute amitié à la site de Paul Englar : poetdox où il y a des traductions de séminaires en sous-titres en français.
Il y aurait vraiment une réflexion à conduire quant à la nocivité de ces stups légaux. Je pense qu’on se trouve là aux frontières de la méthode scientifique.
Ayant eu par le passé à expérimenter pareils traitements au sein d’une institution (hôpital de jour), la plupart des patients que j’ai côtoyés à cette époque-là se sont suicidés ou sont décédés prématurément. J’ai personnellement tout arrêté voici plus de trente ans (neuroleptiques, stabilisateurs d’humeur, anxiolytiques, psychotropes qui m’étaient prescrits par le psychiatre de service au long d’ordonnances-fleuves), je me suis éloigné du CMP et de l’hôpital de jour et j’ai repris ma vie en main en même temps que j’ai perdu du poids et retrouvé un fonctionnement disons normalisé (je n’entre pas dans les détails) de mon corps.
Les médecins que j’ai consultés par la suite, auprès de qui je m’étais ouvert de cette pénible expérience, ont suggéré une « errance diagnostique », en gros, si je réagissais si mal aux traitements (le remède était pire que le mal), c’est que je n’étais pas schizo (je n’ai d’ailleurs jamais eu d’hallucinations, je présentais d’énormes crises d’angoisse liées à un contexte familial dysfonctionnel).
Ce n’est pas faute d’avoir pris le temps nécessaire, pour les médecins de cet hôpital de jour, pour tenter de cerner ce qu’ils appelaient « ma problématique ». L’expérience a quand même duré une bonne quinzaine d’années et j’ai pu tester un florilège impressionnant de molécules aux appellations torturées qui jamais ne sont parvenues à soulager aucun de mes symptômes. Au contraire, ceux-ci s’en trouvaient aggravés.
Seule la thérapie de soutien m’a vraiment aidé, et je tiens à rendre hommage ici au psychologue que j’ai vu en séance hebdomadaire durant ces quinze années, et à nos échanges dont je garde un souvenir ému.