Les hallucinations sont des expériences de type perceptif qui surviennent sans stimulus externe. Elles sont saisissantes et claires, avec la force et l’impact des perceptions normales, et elles ne sont pas sous le contrôle de la volonté. Les idées délirantes sont des croyances figées qui ne changent pas face à des évidences qui les contredisent. Dans la schizophrénie, idées délirantes et hallucinations sont souvent associées à une désorganisation du discours, du comportement et à des symptômes négatifs. Par ailleurs, idées délirantes et hallucinations ne sont pas limitées à la schizophrénie, ni forcément pathologiques.
Andreasen N.C. The scale for the assessment of positive symptoms (SAPS) (University of Iowa, Iowa City, 1984)
American Psychiatrie Association : DSM 5® – Manuel Diagnostic et statistique des troubles mentaux, 5ème édition (Elsevier Masson, 2015)
ALIÉNISTE & ROCKOLOGUE 
Bonjour,
J’adore utiliser cette fiche avec mes patients pour évoquer leur trouble. Ils cochent ceux qu’ils ont ou ont eu. C’est vraiment un moment très riche. Je m’en sers également avec les familles de personnes souffrant de schizophrénie pour qu’ils comprennent la maladie.
Merci beaucoup pour votre travail.
Bonjour,
Merci pour cette fiche très bien faite, cependant je vois que dans les hallucinations il manque les intra-psychiques 🙂
Elles sont en jaune
Disons que certaines croyances ou idées a priori délirantes peuvent servir de béquilles existentielles : « je vais gagner tant à l’Euromillions », « j’ai la baraka et je retombe toujours sur mes pattes », « je suis guidé.e », « cette rencontre avec une personne « empathe » (et non empâtée) était une synchronicité », « j’attends la femme idéale/le prince charmant », « je suis une princesse » (pour les femmes qui se voient comme un enjeu), « un mâle alpha » (même chose au masculin).
On entend exprimer ces choses-là dans la vie de tous les jours et ça ne prête pas tant à conséquence. On a parfois besoin d’imaginer qu’il y a une métaphysique des choses, « quelqu’un » au-dessus.