Pardonner

RANCŒUR : état affectif durable fait d’une profonde amertume, de ressentiment, de haine, lié au souvenir d’une injustice ou d’une désillusion (CNRTL). Comme tout sentiment, la rancœur n’est ni bonne ni mauvaise. Elle existe. Il est inutile de la juger.


Enright, R. D., Fitzgibbons, R. P. (2000). Helping clients forgive: An empirical guide for resolving anger. New York: American Psychological Association.

8 réflexions sur “Pardonner

  1. Avatar de essayer de comprendre pour ne plus juger

    Bon jour
    BONJOUR

    Le pardon …

    On trouve cette notion dans les religions …

    Il y a un titre qui reprend des éléments de votre fiche :
    La vengeance du pardon Eric-Emmanuel Schmitt

    A chacun de voir de savoir … selon ce qu’il elle a vécu …

    Le cercle bleu ne me convient pas :

    ne plus
    ne plus +
    verbe qui dit quoi faire ….

    Non :ça ne fonctionne pas comme ça…

    Le monde les gens sont bien plus complexes.

    L’introduction est meilleure :

    Pardonner

    RANCŒUR : état affectif durable fait d’une profonde amertume, de ressentiment, de haine, lié au souvenir d’une injustice ou d’une désillusion (CNRTL). Comme tout sentiment, la rancœur n’est ni bonne ni mauvaise. Elle existe. Il est inutile de la juger.

    MEILLEURES SALUTATIONS

  2. Avatar de Marie-France CANOVILLE

    Je ne crois pas que l on doive forcement pardonner pour aller bien psychiquement, mais on doit être au clair avec ses Regrets, ses Rancœurs et ses Remords
    Indispensables à explorer en compagnie d un « appareil à penser » (i;e qq’un avec qui on échange) si l’on veut par exemple en finir avec l' »oubli » dans les produits ou les passages à l’acte !!!

  3. Avatar de tulipenoire1789

    Pour ma part, je suis incapable — totalement ! — de pardonner ; cet acte un peu « chiffe-molle » excusez du peu, c’est un peu comme laissez à celui.celle qui nous a fait du mal la possibilité d’appuyer sur la gachette, ne l’oubliez jamais…

      1. Avatar de tulipenoire1789

        Non, pas dans mon cas, d’après mes expériences, quand je pardonne on me prend pour un paillasson alors non, plus jamais d’abnégation pour ma part, tant pis pour les autres ! Ils n’ont qu’à me respecter car je le mérite !

  4. Avatar de Isabelle P

    Beaucoup disent que le pardon ne marche pas, qu’il est impossible ou ridicule.
    Mais pour moi, c’est le contraire.

    J’ai vécu des traumatismes. Et pourtant, je choisis de ne pas garder le poison du ressentiment en moi.
    Le pardon m’a aidée à avancer, à retrouver la paix intérieure.

    Pardonner, ce n’est pas oublier, ni laisser l’autre recommencer.
    On peut même aller en justice, poser des limites, se protéger.

    Mais le pardon, c’est un cadeau qu’on se fait à soi-même.
    L’autre a peut-être oublié ce qu’il a fait.
    Le garder en soi, c’est encore lui donner du pouvoir.
    Le sortir de soi, c’est s’aimer.

  5. Avatar de sensationallybarbariane91fb221eb

    J’opterais pour l’indifférence. Quelqu’un vous a lésé.e, vous l’évincez de votre vie, vous n’y faites plus allusion, elle/il cesse d’exister, point barre.

    J’ai ghosté une ex qui mentait comme un arracheur de dents, pratiquait le chaud et le froid, entendait m’imposer ses vues, avoir raison alors qu’elle avait objectivement tort et que je le lui démontrais, etc. On a rompu trois ou quatre fois et autant de fois on s’est remis ensemble, jusqu’au jour où trop a été trop. Je l’ai congédiée au terme d’une conversation téléphonique houleuse, je lui ai aussitôt renvoyé nos photos, le lendemain je faisais des démarches pour changer de N° de téléphone portable, pour le fixe ce fut fait le mois suivant (j’avais débranché le combiné auparavant), pas besoin de la bloquer sur les réseaux sociaux, où elle passait une partie de sa vie et où je ne perds pas de temps (je n’y suis pas). Je fais le grand écart pour l’éviter, connaissant ses horaires, ses itinéraires, ses points de chute.

    Je m’étends sur cette expérience pour vous exprimer ceci : sans doute cette personne souffre-t-elle de quelque trouble du comportement qui expliquerait ses travers, mais je ne suis pas psy, j’ai quand même passé du temps à chercher à la comprendre à l’aune de mon propre vécu, de ce que j’ai pu expérimenter de la vie, au final je me ruinais la santé dans cette relation, elle me minait, et un jour j’ai décidé que la vie de cette femme ne me concernait plus. Ni pardon ni regret même si elle m’a quelquefois manqué cruellement après cette rupture, mais je sais que si je la croisais il ne serait pas question de pardon, dans son esprit, l’échec de la relation serait de ma faute.

    Lorsqu’il s’agit de personnalités dites toxiques, l’indifférence est la seule échappatoire. Vous pouvez pardonner le gosse qui a renversé un pot de fleurs en passant avec son vélo, vous pouvez pardonner tant que ça reste bénin. Mais quand vous avez été atteint physiquement, mentalement, par quelque forme d’agression délibérée, le pardon est impossible, à moins d’être un saint.

Répondre à Isabelle P Annuler la réponse.