La peur n’est ni bonne ni mauvaise. Elle existe, et on ne peut pas la supprimer. Ce n’est pas une question de volonté. La peur est une réponse automatique. Il est inutile de la juger. La peur est associée à des manifestations physiques, à des pensées et à des comportements variables. Quelle que soit son intensité, la peur finit toujours par s’atténuer.
Marsha M. Linehan. DBT Skills Training Handouts and Worksheets, Second Edition (Guilford Press, 2015)
Bon
jour
Bonjour 🙂
C’est super « bizarre » mais c’est vrai : tout récemment j’ai fait une rencontre fortuite dans un endroit « magique » [à mes yeux] et très brièvement avec la personne en question nous avons échangé sur ce thème (un sujet en amenant un autre …).
La peur comme il est indiqué est « naturelle » et protège du « danger ».
Lorsqu’elle est trop intense elle devient négative et peut aller jusqu’à « paralyser » = la pensée + impact sur le physique (éventuellement) : le « tout » est de savoir la « gérer » et de s’interroger sur ses causes pour mieux la comprendre donc la « maîtriser »…
Bien des « progrès » sont de l’ordre de la compréhension.
C’est très succinct comme commentaire donc incomplet
peut-être même aux yeux de certain(e)s inexact…
alors que la notion est particulièrement intéressante et à l’origine de bien des maux (mots ???) dans notre société.
Excellent dimanche !
depuis quelques jours plusieurs personnes de l’EDUCATION NATIONALE relaient le prochain thème du PRINTEMPS DES POETES : le courage
être courageux – courageuse c’est agir / faire
même si on a peur
alors …
un peu de poésie : ça vous dit ?
https://www.printempsdespoetes.com/Edition-2020
Le poème est mon seul courage *
Auteur : Guy Allix
* on ne peut (selon moi) mieux dire les choses …
belle journée à vous
en complément :
Tweet épinglé
Hugo Horiot
@HugoHoriot
27 sept.
Hugo Horiot a retweeté Brut FR
Retrouvez mon interview sur @brutofficiel. J’évoque l’importance de la prise en comte de la #DiversitéCognitive, analyse les attaques dont @GretaThunberg fait l’objet, évoque la stratégie nationale #autisme ainsi que les barrières culturelles pour bâtir une #SociétéInclusive…
face à la peur d’une réalité scientifique exprimée avec passion par une jeune fille
il y a la peur …
déni
attaques hystériques
mais pas que …
heureusement !
L’anxiété n’est pas un des degrés progressifs de la peur tel qu’ici décrit. C’est un phénomène distinct dans sa forme et son fonctionnement.
La peur est une mécanique momentanée, déclenchée par un danger connu (qu’il soit réel ou imaginaire) et cette perception engendre ensuite une réaction physique. L’anxiété est un système durable provoqué par un « terrain anxieux » qui semble être d’abord neurophysiologique, c’est un malaise organique assez constant qui existe sans aucun déclencheur externe direct, et qui entraine ensuite des réactions psychologiques.
Il apparait d’ailleurs que le siège de la peur est l’amygdale, et que l’anxiété implique l’amygdale mais surtout le putamen. La différence c’est que l’amygdale régit les alertes et le putamen le sentiment de confiance nécessaire à la prise de décisions motrices (et à l’apprentissage).
– Pour la peur l’amygdale entre en alerte momentanée en raison d’un stimuli externe.
– Pour l’anxiété l’amygdale reste en alerte constante en raison de stimuli internes issus de l’incapacité du caudoputamen de permettre la prise de décision.
Il est intéressant de noter que ces mécaniques sont intimement liées à la prédation. Les lésions au putamen (et en particulier au nucleus caudal) entrainant des hésitations ou à l’inverse des exacerbations prédatrices. Ainsi si le peur est une mécanique nécessaire aux proies, l’anxiété est un dysfonctionnement de la mécanique nécessaire aux prédateurs. On est donc dans un registre lié (d’autant que certaines proies peuvent aussi être des prédateurs, comme le rat ici étudié, comme l’humain qui partage un lointain ancêtre commun) mais bien distinct.
https://www.sciencedirect.com/…/pii/S0031938411005099
C’est en étudiant le nucleus caudal du putamen (ou caudoputamen) que l’on a observé que l’anxiété n’est pas une peur mais un manque de confiance en soi. Il est donc impropre de réduire l’anxiété à un degré de la peur.
https://www.eurekalert.org/pub…/2005-04/cuco-fsa041905.php
Et contrairement à ce qui est défini dans ce document, l’anxiété ce n’est pas « je ne suis pas sur de pouvoir faire face » mais « j’éprouve une insécurité perpétuelle qu’il y ai ou non une épreuve à laquelle faire face ».
Il me semble que c’est très important à souligner parce que confondre la peur et l’anxiété peut être toxique aux personnes souffrant de troubles de l’anxiété. La peur pouvant être apaisée par la rationalisation, alors que l’anxiété se poursuit parce que sa source n’est pas logique mais organique, traiter l’anxiété par les mêmes moyens que la peur peut entrainer encore plus de dévalorisation de soi parce que malgré l’aide on ne peut y parvenir (à moins que l’anxiété soit très superficielle).