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"Tell me people, am I going insane?" (Black Sabbath)

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Chanson RAFFICACES

Voici une sélection de chansons efficaces et raffinées qui prouvent que l’élégance et la complexité ne conduisent pas forcément à l’élitisme. Le véritable génie artistique n’a jamais autant rayonné que lorsque le résultat est compliqué mais simple à aborder. Ces échantillons témoignent d’une époque où cette démarche s’est particulièrement popularisée : entre le milieu des années soixante et celui de la décennie suivante.

Les échantillons sélectionnés restent des chansons, ce qui exclue les performances strictement instrumentales ainsi que celles dont la durée s’approche la dizaine de minutes ou la dépasse.

Les doléances, commentaires et autres réclamations sont évidemment possibles.

Le classement n’est qu’alphabétique.

Liens : deezer youtube


 

The Beach Boys : « Good Vibrations » (1966)

Qualifiée à juste titre de symphonie de poche, cette chanson de Brian Wilson est caractérisée en premier lieu par la synergie d’un couplet et d’un refrain qui pourraient sembler incompatibles. La complexité du premier, de ses mélodies, harmonies et instruments pour le moins inhabituels est compensée par la cadence élémentaire du second qui replace l’ensemble sur les rails du rhythm & blues. Ce ne sont pas les deux digressions ultérieures qui empêcheront cette merveille de rester parmi les titres les plus populaires de l’histoire du rock.

Necromandus : « Homicidal Psychopath » (1972)

Le groupe est obscur et ne parviendra à sortir son unique album qu’une trentaine d’années après son enregistrement, ceci malgré le soutien d’un certain Tony Iommi et d’un Mike Oldfield qui était à l’époque journaliste. L’intelligente brutalité qui s’en dégage est parfaitement illustrée par ce titre dont les braillements délicieusement faux sont propulsés par un étrange riff à cinq temps. Le groove qui en résulte est non seulement accrocheur mais totalement ahurissant.

Budgie : « I Can’t See My Feelings » (1975)

Ce groupe de hard rock s’oriente ici ponctuellement vers une sorte de flamenco funky, une prise de risque des plus audacieuses mais bien légitime au vu (ou plutôt à l’entendu) du résultat. Le riff principal aurait pu atterrir dans ma sélection de riffs si le trio n’avait pas été aussi prolifique à ce niveau. Sa complexité rythmique indéniable ne contrarie en rien son groove envahissant, sans parler des deux interludes également très accrocheurs.

David Bowie : « Life on Mars » (1971)

Bien lancé dans son adaptation anglosaxonne de « Comme d’habitude », David Bowie est finalement coiffé au poteau par Paul Anka et son « My Way » dont le public appréciera plutôt la version de Sinatra. Le futur Ziggy concocte alors sa plus belle revanche avec cette chanson dont le couplet est basé sur les mêmes accords mais qui prend progressivement son envol de manière beaucoup plus singulière et sophistiquée, avec des paroles pour le moins surréalistes. Il n’a jamais vraiment fait mieux.

The Move : « Open Up Said the World at the Door » (1970)

Sous ses airs déjantés, cette chanson s’aventure en réalité de façon méticuleuse sur des terrains plus ou moins glissants, à savoir ceux de la musique classique, médiévale, du rock musclé sans oublier bien sûr quelques judicieuses dégringolades jazzy. Son compositeur Jeff Lynne ne tardera pas à prendre son envol avec Electric Light Orchestra pour reprendre là où les Beatles s’étaient arrêtés avec « I am the Walrus », laissant ainsi son non moins génial compère Roy Wood évoluer également de son coté.

Traffic : « Paper Sun » (1967)

L’époque psychédélique laisse derrière elle une trainée de joyaux et de nombreux tas de bouses informes. S’il est parfois difficile de distinguer le bon et le mauvais en la matière, cette chanson qui parait au cours du fameux Summer of Love se hisse aisément parmi les plus inspirées. Les dissonances vocales étourdissantes du Ray Charles blanc (Steve Winwood) et l’inévitable riff de sitar sur des progressions d’accords aussi lumineuses qu’improbables en sont les principaux ingrédients.

Gentle Giant : « Proclamation » (1974)

Gentle Giant pourrait bien avoir produit l’effort de rock dissonant le plus savoureux de l’histoire. Les discordances mélodiques résonnent à merveille au sein d’harmonies médiévales et jazzy, le tout sur un rythme parfois complexe mais suffisamment redondant et appuyé pour ne pas perdre le fil. Rarement le rock n’aura aussi bien réagi sous la torture. Contrairement à sa réputation, Gentle Giant n’est pas qu’un groupe pour intellectuels et gagnerait à être redécouvert.

The Beatles : « Strawberry Fields Forever » (1967)

« A Day in the Life » aurait pu trouver sa place dans cette sélection si celle-ci n’était pas encore plus complexe et séduisante. Comme la première, elle illustre à quel point la décision d’abandonner la scène au profit quasi-exclusif du studio était judicieuse puisqu’elle a permis à Lennon et McCartney de libérer pleinement leur créativité. De nombreux musicologues se sont penchés sur cette merveille tantôt apaisante, tantôt inquiétante qui reste finalement davantage le fruit d’un long travail éclairé que de l’emprise de la drogue.

Joni Mitchell : « This Flight Tonight » (1971)

Si le folk américain dans sa forme la plus dépouillée (guitare/chant) ne semble guère pouvoir se prêter à grande sophistication, c’est sans compter sur Joni Mitchell. Son audace et ses larges influences lui permettent de repousser les frontières du genre à l’aube des années soixante-dix, bien aidée par sa tessiture impressionnante et ses accordages spéciaux. Cette chanson symbolise parfaitement le phénomène et bénéficiera d’ailleurs d’une reprise plutôt inattendue de Nazareth.

Stevie Wonder : « Too High » (1973)

Lorsqu’il se lance vraiment dans ce qu’il est convenu d’appeler la fusion, et qui consiste à mêler jazz, funk et/ou rock, Stevie Wonder ne peut évidemment pas s’empêcher de surpasser la concurrence. Suffisamment accrocheur pour paraitre spontané, voire simpliste, ce titre est en réalité franchement alambiqué, qu’il s’agisse des montées ou des dégringolades d’accords. Ces dernières collent d’ailleurs parfaitement au thème de la chanson : les problèmes liés à la prise de drogues.

Donovan : « Wear Your Love Like Heaven » (1967)

Cette chanson aux allures nonchalantes et aux paroles très colorées ouvre un double album très marqué par les fleurs et le psychédélisme que Donovan compose après une escapade en Inde aux cotés des Beatles. Il semble s’y être aussi bien imprégné du fameux gourou Maharishi Mahesh que des célèbres ritournelles de ses compagnons de route. Bien que plus jazzy que la plupart de celles de Lennon et McCartney, cette chanson témoigne d’une volonté à l’époque commune de rattacher des mélodies en apparence inconciliables.

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