La contrainte [pressions formelles, informelles et usage de la force en milieu psychiatrique]

La contrainte est ici définie dans une situation donnée par une ou des interventions visant à imposer ou faire accepter une mesure plus ou moins thérapeutique. Cette pression est généralement exercée par un·e soignant·e ou par le système psychiatrique sur un patient·e/usager·e. La place des « tiers » (famille, entourages, aidants etc.) se situe d’un côté ou de l’autre selon les situations.


Valenti, E., Banks, C., Calcedo-Barba, A. et al. Informal coercion in psychiatry: a focus group study of attitudes and experiences of mental health professionals in ten countries. Soc Psychiatry Psychiatr Epidemiol (2015) 50:1297.

Jaeger, M., Ketteler, D., Rabenschlag, F., Theodoridou, A. Informal coercion in acute inpatient setting—Knowledge and attitudes held by mental health professionals. Psychiatry Research (2014) 220(3):1007-1011.

Lidz, C.W., Mulvey, E.P., Hoge, S.K. et al. Factual Sources of Psychiatric Patients’ Perceptions of Coercion in the Hospital Admission Process. Am J Psychiatry (1998) 155(9):1254-60.

Szmukler, G., Appelbaum, P.S. Treatment pressures, leverage, coercion, and compulsion in mental health care. J Ment Health (2008) 17(3):233-244.

Robert Cialdini. Influence et manipulation (Editions First-Gründ, 2004).

Igor Thiriez. Isolement & contention : du mythe de l’alternative à la réalité préventive (2017).

3 réflexions sur “La contrainte [pressions formelles, informelles et usage de la force en milieu psychiatrique]

  1. Avatar de un livre un jour ;) "Le syndrome de l'imposteur".

    Bonjour

    En partage mais « bizarrement » je crois que vous le savez déjà …
    Diffusé le 23-09-2019
    Replay | Durée : 55 minutes
    https://www.allodocteurs.fr/emissions/le-magazine-de-la-sante/le-magazine-de-la-sante-du-23-09-2019_27416.html

    L’invitée du jour nous parlera de son livre « Le syndrome de l’imposteur ». Au cœur de l’hôpital psychiatrique.

    Claire Le Men, auteure illustratrice

    https://www.clairelemen.com/

    https://editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Le_syndrome_de_l_imposteur-9782348043468.html

    * interroger le pouvoir «vertigineux » du prescripteur
    * la place de la folie dans notre société
    * Qu’est-ce que la folie, les normes juridiques sont-elles justes, l’objectivité peut-elle (doit-elle ?) faire partie de l’arsenal de la psychiatrie…

    ——————————————————————————————————————————————————————————-

    Un jour j’ai vu un reportage qui faisait état d’un endroit en France où des personnes atteintes de « troubles » vivaient en harmonie avec les autres et « normalement » …

    Cette diffusion m’a marquée même si le « possible » interroge toujours.

  2. Avatar de paul

    A quand le fin de la torture en psychiatrie?
    Les contradictions sont tellemements fortes en psychiatrie que cela ne peut marcher. Un enorme dilemme entre soigner et torturer.

  3. Avatar de sensationallybarbariane91fb221eb

    Ce qui est décrit ici dans le négatif peut être vu comme répressif et relevant de la sphère judiciaire. Il serait intéressant de préciser qui cela va concerner. Probablement pas le patient en état de burn-out, ou alors nous sommes en Corée du Nord et c’est l’ensemble de la population qui est en danger, psychiatres dissidents compris!

    Je vous suggère, Paul, de vous mettre à la place de la femme victime de violences de la part d’un compagnon régulièrement alcoolisé, toxicomane en crise de manque, maladivement irascible. Intervention de la police, transfert aux urgences, hospitalisation. L’individu continue de se manifester avec violence, insulte et menace le personnel soignant. Normal qu’il soit sédaté puisqu’il y va de la sécurité des personnes en présence, soignants et patients. Une fois sédaté, après une nuit de sommeil, si l’individu persiste dans ses attitudes menaçantes, c’est qu’il y a un problème.

    Que je sache, on ne glisse pas des allumettes sous les ongles des patients et on ne leur plonge pas la tête dans une baignoire à des fins thérapeutiques. On ne les guérit pas davantage à renfort de stupéfiants légaux. On est peut-être un peu trop conciliants avec les toxicomanes, qui devraient relever de la seule sphère judiciaire, mais c’est là un autre débat.

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